La céramique sanitaire pour le bain a toujours été étroitement liée à la culture italienne. À la cour des Médicis, à Florence, l’hygiène personnelle était déjà très importante à tel point que lorsque Catherine est couronnée reine de France, un élément important de la salle de bain est exporté, bien que temporairement : le bidet.
Forte de cette tradition, l’Italie est aujourd’hui l’un des plus grands producteurs de céramiques du monde, avec en tête le District de Civita Castellana et quelques entreprises présentes sur le territoire national, dont les produits sont synonymes de qualité, design et hautes performances. Ils veulent dire également innovation technologique, efficacité et durabilité de processus continuellement améliorés.
Le perfectionnement du cycle de production a permis de réduire au minimum la consommation, la pollution environnementale et les déchets. D’autre part, dans le cadre de la production de sanitaires, la recherche constante a abouti à des produits dont les émaux particuliers, par exemple, aident à empêcher la formation de moisissures, facilitant l’entretien quotidien et le maintien de l’hygiène.
Résultat de processus de plus en plus efficaces et durables qui récupère la chaleur des fours de cuisson pour le séchage et recyclent totalement les pièces défectueuses et le plâtre des moules inutilisables : aujourd’hui, tous les sanitaires sont des produits utilisent des quantités d’eau de plus en plus réduites. Ils appartiennent d’ailleurs à la classe la plus performante de l’étiquette écologique volontaire, le système européen qui classe les WC selon les litres utilisés par chasse d’eau : des 13 litres des chasses les moins efficaces (qui cependant sont encore très répandues) aux 6 litres des plus performantes.
À ce propos, le lien important entre sanitaires et bâtiments est souvent sous-estimé, car l’efficacité d’un bâtiment dépend directement de ses sanitaires. Si nous remplacions, dans un immeuble de 50 logements, tous les WC à 13 litres par chasse d’eau par des WC à 6 litres, nous pourrions économiser chaque année 547 000 litres d’eau. Objectif utile pour le portefeuille mais important surtout pour l’environnement : 547 000 litres représentent 118 km de bouteilles de 1,5 litre empilées ou à 13 fois la hauteur de l’Everest…